AMX 13 Ráfaga
L'idée de réaliser un modèle issu de la famille des AMX 13, non connue en France, m'a donner l'envie de réaliser ce véhicule hors du commun dès que j'ai vue pour la première fois son profil.
Il a été dessiné par Dario Silva que l'on peut voir sur le site des FAV Club ( Forces Armées Vénézuélienne ).
Avant tout je tiens à remercier Richard Tovar Postmaster au sein du FAV Club et Danter Cappellini pour leur contribution dans mes recherches afin de pouvoir réaliser ce modèle.
Le Venezuela a longtemps été un client , comme la plupart des pays d'Amérique latine, de l'industrie militaire française.
Si l'on regarde le panel très variés de matériel militaire du Venezuela jusqu'à aujourd'hui on constate la quantité de pays qui lui a vendu des armes : pays européen, USA, Russie et Chine...
Gardons les pieds sur terre en visualisant le matériel français.
En 2010 lors de défilé du bicentenaire, on pouvait voir les AMX30V avec la série d'AMX13 ( VTT-Véhicule de Combat d'Infanterie, Ambulance, Artillerie de 155F3 ).
L'Armée de Terre Vénézuélienne emploiera les blindés français suivants:
- 40 AMX-13 canon de 90
- 81 AMX-30V
- 02 AMX-30D
- 56 AMX-13 VCI
- 04 AMX-13 VCI CDT ( commandement
- 12 AMX-13 VCI PM ( porte mortier )
- 06 AMX-13 VTB ( Véhicule de Transport de Blessés - Ambulance )
- 12 AMX-13 MkF3 155mm ( canon auto mouvant )
- 12 AMX-13 VCA ( Véhicule à Chenille d'Accompagnement )
Le Vénézuéla a été le premier pays a signé un contrat de rétrofit signé avec C.L.I (Creusot-Loire Industrie ) pour un montant de 200 millions de francs pour la livraison de 31 chars AMX 13 pour fin 1990. L'armée vénézuélienne possédant un parc de 171 AMX 13 souhaitait transformer ses chars canons de 75mm en 90mm, avec modification de la mobilité.
La DMS ( Direction Mécanique Spécialisée ) de C.L.I à proposé deux choix:
1/ il s'agissait de moderniser sur place les chars éxistants.
2/ les vénézuéliens conservaient leur chars canons de 75mm et faisaient l'acquisition d'AMX 13-90 F3 de l'armée française rétrofités.
Le client optera pour la seconde option qui est moins couteuse que la première, étant donner que l'on part d'un matériel déjà armé d'un canon de 90mm, cela ne nécessite pas de modifier l'artillerie.
De plus, toutes les modification de revalorisation ayant été faite dans l'usine de Saint-Chamond évitent les coûts annexes qu'une telle opération peut induire.
Au niveau de la mobilité, toutes les options ont été retenues:
- moteur Diesel Général Motors
- boîte de vitesse automatique Borg Warner
- nouveau groupe de refroidissement
-suspension oléo-pneumatique Dunlop
Au niveau de la tourelle, le client choisira la solution la moins coûteuse en faisant monter une conduite de tir de jour Sopelem Soptac 18-02, dotée d'une lunette M213 et d'un télémètre laser TCV 107. L'armement secondaire est une mitrailleuse coaxiale NF1 de 7,62 mm.
Le canon de 90 mm n'a pas été modifier pour tirer les obus flèche.
Crédit photos : Delso Lopez , Carlos Hernandez , Ejercito Venezolano, Danter Cappellini
Historique
Les AMX-13 Ráfaga ont servis dans la section de Défense Anti-aérienne du 415ème Groupe d'Artillerie de Campagne Auto-mouvant Général Division Juan Jacinto Lara, basé dans le fort Paramacay à Valence (Etat de Carabobo ) assignée à la 44ème Brigade Blindée.
Cette unité est équipée d'obusiers auto-mouvant AMX-13 Mk F3 de 155mm, d' AMX-VCA, d'AMX- CDT, d'AMX VTB.
Le drapeau du
" 415 Grupo de Artilleria de Campaña Autopropulsada -Gral / Div.Juan Jacinto Lara "
La genèse
L'armée vénézuélienne a expérimenté au début une tourelle de 2x20mm extrait de l'AML S-550 Panhard puis le Centre pour l'Entretien de l'Arme Blindée (CEMANBLIN ) concevra et construira en 1998 à Fort Paramacay dans la ville de Valence cet ingénieux système dotée d'une tourelle de 2 canons Bofors L70/40.
La tourelle est récupérée sur le châssis du M42A1 Duster et sera mise en place sur le châssis d'un char léger AMX-13 M51.
La motorisation d'origine sera changée sur toute la série des AMX-13, pour être remplacée par un moteur diesel Deutz.
La production du blindé à vu le jour grâce à l'existence d'un stock important de M4A1 et d'AMX-13 M51 en très bon état et à la politique imposée par l'armée vénézuélienne.
Ils furent construits un total de sept véhicules de type Phoenix et d'au moins six systèmes Ráfaga pour équiper deux batteries batteries anti-aériennes automoteurs dans l'organisation de l'armée vénézuélienne.
Actuellement, ces systèmes ont été retirés pour être remplacer par des missiles anti-aérien.
Ils servaient dans une section de défense anti aérienne du 415ème Groupe d'Artillerie de Campagne auto mouvant de la Division Général Juan Jacinto Lara ( 44ème BB ).
La tourelle oscillante de 75mm ayant été remplacée par celle du DUSTER M42A1, elle est positionnée dessus le châssis avec les coffres, ce qui lui confère une hauteur plus grande que l'AMX-13.
Le phare e poursuite de confection nationale peut-être enlever en fonction des missions.
L'équipage est constituer de 4 hommes: un chef de char, un tireur, un chargeur, un pilote.
La maquette
Celle ci est constituée pour son assemblage de deux boîtes de marques différentes Heller " AMX 13 canon de 75 " pour le châssis et le "M42A1 Duster " de Tamiya pour sa tourelle.
De nombreuses modifications seront faîtes en scratch, un apport de photo découpe Eduard sera utilisé pour amener un petit plus pour les détails.
La caisse
La première modification sera la découpe des coffres gauche pour donner l'inclinaison , ensuite un rajout sera fait au niveau du coffre droit pour le réhausser, les trappes avant sont refaites ainsi que les protection des phares.
La tourelle
Avant d'entamer le montage proprement dit de la tourelle, il est recommander ( pour les novices ) de commencer par le support de la tourelle.
Malgré son vieille âge et sa simplicité, elle nécessite quelques améliorations avec la photo-découpe Eduard, le rajout d'anneaux de fixations en métal, les antennes réalisées avec des aiguilles d'acuponcteur ( neuves ).
Le putty de Tamiya viendra en fin de montage pour masquer tous les défauts.
L'ensemble support de tourelle
La partie la plus délicate est sans doute la modification du puits de tourelle avec les coffres. un travail chirurgicale du plastique est nécessaire à sa mise en place. La découpe doit être méticuleuse et précise car la moindre erreur est fatale.
Les parties inutiles sont mises dans la boîte à rabiot pour ne garder que la base du support de la tourelle. Celui ci sera poncer pour enlever toute trace de découpe.
Et maintenant place au miracle de la feuilles plastique et à sa découpe. La première étape consiste à faire la ceinture qui viendra recouvrir le puits de tourelle en étant collée sur celle ci.
Pour cela il est utile de se servir de la base de la tourelle nue en faisant attention de ne pas la collée avec la ceinture, ( les accessoires viendront en dernier ressort ), pour avoir de la rigidité.
Si vitesse et précipitation ne font pas bon ménage les photos ne seront pas toujours réussies ( désolé ) mais ce qui compte c'est de comprendre le travail qu'il y a réaliser.
Après séchage il est utile de positionner la base de la tourelle en faisant des essais de rotation.
L'intérieur du puits est obturer par de la carte plastique renforcée par une bande de 0,5mm de part et d'autre ( couleur bleue ), elle maintien , renforce la paroi.
Sur les côtés une bande de carte plastique de la même épaisseur que le plastique vert tamiya est découpée, insérée puis collée.
Les coffres sont retouchés avec la carte plastique.
La peinture
Le blindé est apprêter comme à l'accoutumée avec une peinture Kent auto ultra fine, pour ma part elle ne nécessite pas de ponçage car elle est uniforme à la diffusion, très douce au toucher avec une légère brillance satinée.
Les chenilles sont peintes en couleur rouille, les retouches seront faites par la suite
Le blindé est peint en vert kaki sombre intégralement. Penser à mettre de côté l’excédent de peinture pour les retouches finales.
Les peinture Humbrol vert 91 et sable 121, sont diluées à 50% avec l'essence F , on peut employer aussi le white spirit ou l'essence de thérebentine. un essai est conseillé avant application ne serait ce que pour la dilution et la pulvérisation.
Le camouflage deux tons est fait exceptionnellement avec la méthode du maskol, méthode ou il y a le pour et le contre.
Si le maskol est valable pour les très petits travaux de masquage et facile à appliquer, je ne le conseil pas pour les grandes surfaces sur des blindés qui sont au préalable trop détaillés et surcharger en photo découpes. Le risque de voir disparaitre les petites pièces est grand.
Dans le cas présent j'ai mis une double couche de maskol afin de pouvoir l'enlever plus facilement. ( si on peut dire ) mais surtout savoir ou elle se trouve sous la peinture.
Une couleur sable est pulvérisée sur la totalité du blindé ....
Un autre inconvénient majeur avec cette méthode c'est l'enlèvement du maskol.
On découvre lors de l'arrachage que la peinture de recouvrement "sable" se déchire et se soulève à certains endroits.
Il faut vérifier son blindé et enlever toutes traces de maskol qui aurait été oublié dans les endroits creux.
Pour y remédier immédiatement, il faut utiliser les cotons tiges imbibés légèrement d’essence pour adoucir la peinture tout en lui donnant une forme plus douce.
Le fait de diluer la peinture lors de la retouche va donner des effets sur le vert, par la suite lors de l’empoussiérage la couleur va s'estomper.
Il ne reste plus qu'à faire les retouches de peinture nécessaires à certains endroits.
La décoration
Le fanion de l'escadron est fait à main lever
Les boîtes n'ayant pas de décalcomanies du Vénézuela , je me suis orienté sur ceux de l'aviation, ils proviennent de la marque Aztecmodels.
Le vernis brillant est appliquée avant le collage des décalcomanies, il peut être remplacé par du "Klir" qui est un produit pour sol.
après séchage le vernis mat sera appliquer
Le blindé va reposer sur un petit socle en bois, recouvert de crépi ton pierre, saupoudré de sable fin.
La peinture de couleur terreux ou
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